L’histoire commence avec une lampe chinée, aux côtés de son père brocanteur. Des lignes, un jeu de lumière subtile et des ombres portées… Julie tombe amoureuse de la lumière. Journaliste de formation, mais aussi photographe, elle commence à créer ses propres lampes. Puis en fabrique pour des amis, et des amis d’amis et le bouche-à-oreille fait son effet (jusqu’au delà de la Manche). Au point qu’aujourd’hui, designer de lampes, c’est son métier à plein temps. Dans son salon, les bobines de fil coloré s’accumulent. A côté de sa machine à coudre, des appareils photos attendent de repartir en shooting.
Nous, on s’est installés sur le canapé pour faire connaissance avant qu’elle ne se remette au travail pour le reste de la journée. Dans cette atmosphère tamisée de lampes, on a eu du mal à repartir, on avoue.
“Que ce soit avec la photo ou les lampes, c’est la lumière qui m'intéresse.”
2 jours, c’est le temps nécessaire à la fabrication d’une seule lampe. Après avoir fait découper par un pro les planches en bois, pleines d’encoches, et aux positions bien étudiées, Julie assemble la structure et la peint. Elle la suspend ensuite au milieu de son salon et la fait virevolter entre ses mains tout en déroulant les bobines de fil. Combien de mètres de fil par lampe ? Impossible à dire. Un fil, une seule coupure, un seul noeud à chaque changement de couleur.
Julie fabrique ses lampes à la commande mais s’attache à aiguiller ses clients avec des propositions de combinaisons et de proportions de couleurs en fonction de leur intérieur.
Sa passion pour la photo et la fabrication de ses lampes : tout est lié. Allez faire un tour à la More Than A Gallery, dans le 18ème pour découvrir ses photos.
Les petits modèles sont vendus à partir de 290€. Et avec 13 modèles différents en tout, vous avez le choix.
A surveiller : ses futurs tapis en trapilho, tissés à la main