Il y a des passions qui ne s’expliquent pas, qui vous tombent dessus et ne vous lâchent pas. Emmanuelle, ce sont les sièges vintage des années 40’ à 70’ et les textiles. Alors, il y a 1 an et demi, elle lâchait sa carrière dans le marketing pour se reconvertir. Formation en décoration d’intérieur, spécialisation en tapisserie, collectif de reconvertis passionnés : elle enchaîne tout. Son nouveau quotidien ? Chiner des fauteuils, dénicher des pépites, les restaurer et les rhabiller. On s’est incrustés dans son atelier boutique qui a pignon sur rue, dans le 9ème arrondissement, et on serait bien repartis avec un fauteuil bergère sous le bras.
“Un tapissier est
avant tout un
très bon technicien”
Emmanuelle propose un service à la carte pour faire un pied de nez à l’uniformité ambiante. Transformer en enlevant le moins de choses possible au fauteuil d’origine, pour ensuite le réintégrer dans un salon moderne, c’est tout un job.
Elle s’attache à dénicher des maisons d’éditeurs de textiles confidentielles, des tissus introuvables dans le salon de nos voisins. Ses préférés ? Les imprimés graphiques, bicolores, en noir et blanc, aux accents ethniques, qui se marient à merveille avec le mobilier scandinave actuel.
Fini l’image des ateliers poussiéreux désertés : une nouvelle génération d’artisans nargue les préjugés et s’installe comme dans des showrooms/ateliers décomplexés.
Ramponneau, maillet, ciseaux, mètre, clous de tapissier… le quotidien d’une passionnée, amoureuse du fait main.
Chaque commande est sur-mesure et donc à un prix particulier. Et puis tout dépend de la réfection : de l’assise, complète, ou juste la couverture.
A surveiller : la vitrine, où les nouvelles pièces s’exposent quotidiennement.