Enfant, les marchés de Dakar étaient son terrain de jeu favori, c’est là qu’elle a développé sa fibre commerciale. Alors c’est tout naturellement qu’Alfi nous a accueilli, sourire XXL aux lèvres, dans sa boutique. En poussant les portes de KEUR, “maison” en wolof, on a pu enfin faire notre chromothérapie.
Dans ces quelques mètres carrés, Alfi Brun entasse une gamme de textiles et d’objets de déco d’intérieur, pas folklo, loin des clichés, à mi-chemin entre les goûts africains et européens. Tout vient du Sénégal et c’est le wax qui est à l’honneur. Alfi redessine les motifs pour les moderniser et fait tout fabriquer dans son pays d’origine, par des artisans de son quartier à Dakar. Mais elle n’hésite pas à s’aventurer aussi dans les villages autour de la capitale, qui subissent moins l’impact du tourisme.
Bref, on a mis sa boutique sens dessus dessous pour tout regarder, mais elle avait toujours le sourire aux lèvres.
“Je voulais une passerelle
entre 2 cultures
pour mon fils”
Bazin, wax et fibres naturelles composent tous les objets. Depuis les housses de coussin, textiles, tapis, corbeilles, paniers et pochettes, jusqu’aux assiettes color block, les bracelets en perles à entasser au poignet et les chaises acapulco en scoubidou multicolore qui se casent partout.
Keur c’est la boutique qui colore la rue Jean Baptiste Pigalle. Avec son bleu nuit au mur, seules 2 collections par an défilent (le temps de réaliser la production). Mais la devanture, elle, a la bougeotte.
Alfi joue sur la mixité avec des motifs graphiques et colorés à disposer en petites touches dans nos appartements parisiens. Toutes les pièces sont uniques, en éditions très limitées et faites à la main au Sénégal. Les motifs nous font de l’oeil, pour venir squatter notre déco contemporaine.
Housse de coussin à partir de 27€, corbeilles à partir de 55€, lampes à 70€, tapis en nattes à partir de 39€, bracelets dès 5€ et chaises scoubidou à partir de 65€.
A surveiller : la prochaine collection printemps-été et tous ses nouveaux motifs.