Il lui aura fallu des heures et des heures de cours, une tonne de livres et beaucoup de persévérance. Aurélie a commencé la céramique sur la table de sa cuisine à Paris en créant sa propre vaisselle, puis a continué dans son atelier, accolé à sa maison de Bagnolet. Son objectif : ralentir, ne plus courir entre ses 3 librairies et ses projets parallèles. Alors, il y a 2 ans, sa passion est passée au premier plan et est devenue son métier à plein temps. Elle nous a ouvert les portes de son paisible atelier, là où le temps se suspend vraiment.
“C’est mon antidote
contre le temps
qui file”
Dans son atelier, Aurélie oscille entre la terre, le grey, la porcelaine et les émaux. Chez elle, pas de fabrication à la chaîne, mais une gestion des commandes en flux (très) tendu : des séries de pièces uniques et utiles. Et en plus on a rien cassé (fierté).
Il faudrait plus d’une vie pour maîtriser la céramique sur le bout des doigts. Ce challenge permanent attise la passion d’Aurélie. Elle apprend tous les jours.
Ses inspirations ? L’Art, les expos, les géodes, mais surtout la nature qu’elle cherche à recréer à travers des sensations de toucher, de matières et de contrastes entre les textures. En tant que céramiste perfectionniste, Aurélie a le sens du détail : elle compose ses propres couleurs. Résultat : une palette de bleus, de verts et de gris incroyables de raffinement.
Niveau prix, tout dépend des modèles et des collections, mais une tasse coûte grosso modo 23€ et un bol environ 26€.
A surveiller : ses prochaines ventes en pop-up stores parisiens.