Angoisse. Einsenhower doit débarquer pour le dîner. Elisabeth tombe sur sa mère et lui reproche de ne lui avoir donné aucune éducation. Que va-t-elle pouvoir raconter aux Présidents des Etats-Unis, à part la santé de ses chiens et la vitesse de ses chevaux ?
En bonne élève, elle embauche direct un précepteur et potasse avec lui tout ce qu’il y a à savoir sur l’Américain. Mais elle découvre vite que la clé pour avoir de belles conversations n’est pas dans la connaissance exhaustive du CV de son interlocuteur. Il faut surtout commencer avec les bonnes questions.
Exercice : vous êtes à une soirée, chez des amis, plein d’inconnus sous la main avec qui échanger sur l’avenir du monde ou le prix Nobel de littérature. Mais, plus probablement, votre seul échange avec quelqu’un de nouveau se limitera à lui avoir hurler à l’oreille : « C’est ma chansoooon ! » .
Sauvetage numéro 1 : ne pas aborder quelqu’un par le sempiternel « Vous faites quoi dans la vie ? ». Trouvez une liste de question qui mettront directement la conversation sur la bonne route. « A quelle époque auriez-aimé vous vivre ? » « Quel livre conseilleriez-vous les yeux fermés et pourquoi ? » « Vous vouliez faire quoi enfant ? »… Pas la peine d’être ultra créatif, il suffit de faire dérailler l’échange vers du moins convenu. La plus riche selon nous : « Qu’est ce qui vous a inspiré dernièrement ? »
Sauvetage numéro 2 : ne pas répondre à la question « Vous faites quoi dans la vie ? » par votre métier, mais par une activité qui vous révèle bien plus largement. « Je lis l’intégrale de Sagan » « J’essaie de découvrir ce que je veux vraiment faire de ma vie » « Je suis peintre du dimanche ».
Sauvetage numéro 3 : le précieux cours de The School Of Life, qui enrichira votre arsenal de parades pour ne pas tomber dans le banal et faire de belles rencontres.