La Reine vous attend à 16h. Vous, vous n'en mèneriez pas large. Mais Churchill, l'Homme de Guerre, le mastodonte de l'Empire Britannique, le bras droit de George VI, ne se laisse pas décontenancer par une jeune souveraine inexpérimentée. Sauf que la jeune souveraine, elle a potassé son entrevue.
Elisabeth II suit à la lettre les règles de la communication positive, de Thomas D'Ansembourg. Cet avocat devenu psy, part du principe qu'il faut arrêter d’arrondir les angles et apprendre à être vrai. Comment on fait ? On suit cette méthode en 4 étapes (tête/cœur/ventre/jambes) à dégainer quand on sent qu’on va s’écraser. Le secret pour que ça marche : éviter la critique et parler de vous : commencez vos phrases par « je » et gardez en tête que le « tu » tue.
Première étape : on observe la situation tel un radar, sans jugement (Je suis la reine, il est mon Premier Ministre, c'est son devoir de me tenir informée).
Deuxième étape : on se concentre pour bien identifier l’émotion qui nous saisit (Je suis déçue).
Troisième étape : on prend conscience du besoin qui pointe son nez, à travers cette émotion et on lui donne un nom (J’ai besoin qu'on se fasse confiance Winston).
Quatrième étape : on fait une proposition bien en phase avec notre besoin (Je vous propose que vous me teniez informée la prochaine fois que vous ferez une attaque cardiaque Churchill).
Résultat ? Vous en sortez grandie et plus que confiante. Like a Queen.