Choisissez vite le vôtre et découvrez les adresses que la capitale british vous a réservées. Dépêchez-vous tant qu'on n'a pas besoin d'un visa !
Où croiser les it-girls les plus branchées de l’Est londonien ? Chez Célestine Eleven, un concept store alternatif qui se définit comme un “dealeur d’Helmut Lang, de soins pour le corps et de bonnes ondes”. Vous en voulez encore ? Ce hot-spot de Shoreditch propose aussi des cours de “Dynamic Yoga” à £10. Qui veut transpirer dans le temple de la coolitude ?
Un décor tout droit sorti des magazines déco les plus pointus, une carte de brunch à se damner (vous nous donnerez des nouvelles du toast avocat-menthe-citron-feta), une ambiance Californienne comme on les aime, des produits tout frais tout bio… Peut-être le meilleur endroit pour débriefer de la soirée de la veille avec son gang de filles.
On est bien d’accord, si vous passez un week-end à Londres, c’est d’abord pour apprécier pleinement l’excentricité de cette capitale… mais aussi pour exploser vos scores sur Instagram. Combot gagnant avec cette visite guidée de l’Est londonien placée sous le signe du street-art. Vous y croiserez aussi bien les célèbres oeuvres de Banksy -placées sous verre- que des graffitis improvisés d’artistes étrangers. Foncez.
Il parait que les Londoniens excellent dans l’art du “stay-cation” (les vacances à la maison). La preuve avec ce rooftop niché au coeur de Hackney, le dernier quartier pris d’assaut par les hipsters en tout genre. Pour prendre un cocktail et un peu de hauteur, grimpez les marches du Proof, plongez dans l’un de ses transats rayés, appréciez la vue sur le parc de London Fields et laissez la magie faire le reste.
Planquée dans l’un de nos coins préférés de Covent Garden, entre deux devantures ultra colorées et quelques pans de lierres XXL (est-on encore à Londres ?), cette boutique de cosmétiques bio et naturels est blindée de produits aussi bons que beaux. Soins des mains, des pieds, du bout du nez... vous y trouverez forcément chaussure à votre pied.
Judicieusement placé en plein cœur du centre-ville, les grandes baies vitrées du Park Plaza donnent directement sur la Tamise, Big Ben ou le fameux London Eye. Une vue dont on vous laisse imaginer le potentiel rêverie… Sans compter le Spa avec piscine indoor et le sushi bar à tomber. Bon courage pour repartir.
Avertissement : My Little Paris n’est en aucun cas responsable des indigestions que peuvent entraîner cette visite. Merci de votre compréhension. La vitrine est sans ambiguïté : chez Hardy’s, on cultive tout ce qui colore la langue et colle aux dents. Sucettes berlingots, bonbons en bocaux, plaques de choco… il y en a du sol au plafond. Trip rétro-nostalgique pour les grands, archi-jouissif pour les kids.
Amoureux du Bus Magique, cultissime dessin animé des 90’s, réjouissez-vous on l’a retrouvé. Sauf que maintenant, il s’appelle Le Duck Tour. Grimpez à bord, et laissez vos rejetons se faire surprendre : le bus fonce vers la Tamise, ne s’arrête pas, continue, accélère et… PLOUF. L’engin se transforme en bateau et vogue vers Tower Bridge. Yellow Submarine on vous a dit.
Faites d’abord un tour dans la boutique de jouets du rez-de-chaussée, en feignant de ne rien vouloir leur acheter. Et avant qu’ils switchent sur la crise, conduisez les marmots vers l’escalier du fond. Surprise ! En bas des marches se cache une jungle, une vraie. En plus des lianes au plafond, dans ce restau dingo les assiettes sont bio. Si Tarzan avait su…
Caserne, bloc opératoire, salon de coiffure, cuisine de restaurant : ici on joue à la vraie vie en riquiqui. Welcome to Kidzania, un parc d'attraction grandeur gamin où vos bambins pourront tester tous les métiers.Y'a même des faux incendies pour challenger les apprentis-pompiers. Oui c'est éducatif. Et non, vous ne pourrez pas les abandonner là tout le weekend.
Planqués derrière Marylebone High Street, ces street gardens sont plutôt du genre désert. Pour pique-niquer sous un platane, flâner dans la roseraie ou respirer l’air frais, c’est l’endroit à squatter en tribu. A partir de 15h, cap sur le terrain de jeu de l’autre côté. Vos bambins y trouveront des new friends et se la joueront bilingue lundi matin. Classe.
Après avoir crapahuté toute la journée, filez vous vautrer dans cet hôtel aux allures de maison de ville. On est à Norfolk, quartier verdoyant à souhait où il fait bon chiller en famille. Au petit déj, attaquez-vous au fameux English breakfast : eggs, bacon et toasts. La déco est sans chichi mais on n’est pas là pour faire des selfies. Le vrai trésor du lieu : son jardin fleuri.
Coup droit de la pinte, revers de l’aperitivo : c’est la propal très cool de Bounce. Avec son mantra “Have fun. Regret nothing. Play Ping Pong”, ce bar redonne au tennis de table ses lettres de branchouille. Décor typique de l’underground londonien, pornfood et verre toujours frais et plein. Jeu, set, et tchin.
Qui dit Marché aux fleurs de Columbia Road dit orgie des sens. Pendant que la vue s’affole, l’odorat frise l’orgasme. Explosion de fleurs, de plantes et d’arbustes. Des herboristes incollables dans un district aux vibes sauvages, où il fleurit au milieu des entrepôts arty, un bouquet de jeunes start-ups et de shop vintage. Silence, ça pousse.
Nothing Hill. Coup de foudre. Hugh Grant. Julia Roberts. Ciné. Ok, l’association est fastoche. Mais attendez un peu : Nothing Hill renferme LA salle obscure la plus dinguo de London. Ambiance vieux théâtre et confort XXL avec maxi fauteuils capitonnés, canapés lits avec repose-pieds, plaids en cachemire et petites tables individuelles pour poser son champ’. Le strict minimum quoi.
On va pas y aller par quatre chemins, de toute façon y’en a que trois. Covent Garden, Soho ou South Kensington : c’est là qu’on slurpe la meilleure des glaces of London, chez Scoop. Ici on trie les ingrédients sur le volet, les noisettes viennent du Piémont, les pistaches tout droit de Sicile et le thé matcha a grandi à Kyoto. A déguster même si le soleil s’est fait la malle. Une glace quand il pleut des cordes ça a quand même le goût du kiff.
“May I help you ?” Le staff de cette librairie branchée qui vous alpague ? Mieux. Ici les livres sont bavards. Ils vous racontent tous un brin de leur histoire, juste assez pour vous faire craquer. Concrètement, ils sont tous annotés par les proprios, passionnés de lecture. Vous y trouverez le roman de votre vie à coup sûr. Et si on préfère prendre son temps, on peut déguster son bouquin sur place avec un english-tea. L’occas’ de tenter Shakespeare en V.O.
A deux pas de Paddington, trois de Hyde Park et quatre de Portobello Road, le Caesar Hôtel est un spot très peaceful. Une fois la façade victorienne franchie, investissez une chambre aux murs de briques et charpente cosy. Roupillez tranquille : ici tout n’est que calme et volup’thé. (vous l’avez ?)
À peine entré(e) dans ce petit bout de paradis, vous comprendrez immédiatement pourquoi le Clos Maggiore a été élu plusieurs fois “restaurant le plus romantique du monde”. Sa carte aux influences toscanes et provençales est composée de produits frais directement commandés à des petits producteurs anglais. À déguster sous la pergola fleurie pour une soirée complètement hors du temps.
Dans la (longue) liste des clichés londoniens qui nous font rêver, il y a forcément la Mini Cooper vintage. Classique mais indémodable. Small Car Big City vous embarque à bord de ses petits bolides pour vous faire visiter le meilleur de la ville, de monuments inratables en petits secrets bien gardés.
On ne ferait pas une pause, là ? Loin du brouhaha de la ville. Dans un oasis de paix qui prendrait des airs de maison de campagne moderne avec vue sur toute la ville ? Rendez-vous au spa Berkeley, dont la piscine s’est nichée en haut du très prestigieux Knightsbridge Hotel, pour un massage que vous ne risquez pas d’oublier.
Londres est folle. Londres est magique. Londres est imprévisible. Vous en connaissez beaucoup, vous, des villes où l’on peut traîner dans un parc idyllique au milieu des flamants roses, déguster un menu gastro ou un plateau de fruits de mer et danser jusqu’au petit matin, le tout sur un seul et même rooftop ?
C’est là que les meilleurs tailleurs anglais se sont installés depuis le début du XIXe siècle, créant quelques 7000 costumes sur mesure (bespoke en VO) chaque année. Le nec plus ultra en matière de tailoring, comme la maison Gieves & Hawkes qui habille la famille royale, pour n’en citer qu’un. Accessoirement, c’est aussi là que les Beatles ont ouvert leur maison de disque mythique, Apple Corps.
Depuis sa construction au XVIe siècle, ce palace a accueilli une belle flopée d’auteurs, de musiciens, d’hommes politiques… et même la famille royale. À 5 minutes de marche à peine de Buckingham Palace, dans un décor luxueux et cosy, le Duke’s s’apparente de très près à la quintessence du charme britannique.