Kon’nichiwa... Mami Nakamura, la maîtresse des lieux, vous attend derrière la petite porte en bois. Et comme recevoir est un art au Japon, elle vous accueille dans son restaurant Azabu d’une sobriété presque luxueuse. Au choix : s'asseoir au comptoir devant le teppanyaki, la plaque chauffante du chef, ou discretos au salon. Au programme, tofu sauté, tsukune ou foie gras grillé pour un bon mix entre tradition et saveurs au goût du jour.
Un plat, une famille, un lieu, soit Nodaïwa, le spot des Japonais de passage à Paris. Dans l’assiette, une recette unique, celle de l’Unagi, transmise de génération en génération au pays du Soleil Levant. Cramponnez-vous à vos baguettes, ce met délicat va dénoter de votre ratatouille d’hier soir. Ici c’est l’authentique anguille grillée, aux accents caramélisés, ou rien du tout. De quoi en lâcher votre bento et filer rapido la tester avec vos fines bouches de potes.
Si vous allez au Japon et que vous demandez du "Kiyomizu", on vous donnera de l'eau pure.
Si vous restez à Paris et que vous cherchez "Kiyomizu", vous trouverez le meilleur shabu shabu du 8eme. Entendez : la crème de la fondue japonaise aux fines tranches de bœuf. Accoudez-vous au bar du chef pour faire la vraie de vraie ou re-servez-vous 3 fois à table et à l’abri des regards.
Perchez-vous sur les tabourets. Ne fixez pas la carte. Chez Kushikatsu Bon, vous n’avez qu’à prendre les baguettes et savourer. Le principe ? Un menu unique et des mets qui défilent. Entre 12 brochettes qui vous branchent, goûtez au soba bien ficelé de la maison. Et culminez avec la glace au thé vert panée. Kushikatsu « très très » Bon.
On vous prévient : moult aller-retours dans la rue Suger sont nécessaires avant de repérer la porte d’entrée de Shu. Et là, Sésame ouvre-toi. Enfin plutôt, a-r-r-r-gh aide moi à la pousser. Ok, l’effort valait le coup. Entre le bois et les briques, les éléments naturels ont la cote. A la carte, 3 menus raffinés à l’image de l’art de vivre à la japonaise. Mention spéciale pour la spécialité de la hausu, les kushiages, des brochettes de petites bouchées frites à base de légumes, viandes ou crustacés, à dévorer le plus élégamment possible : challenge accepted.
Commencer un repas japonais par un thé vert glacé sencha ça le fait. Enchaîner avec des korrokes croustillantes (les croquettes de pomme de terre japonaises), ça le fait encore plus. Au restaurant Zenzan, la cuisine est généreuse et familiale. Le petit plus ? La part de cheesecake, nature et bien onctueuse, servie en fin de repas. ITADAKIMASU !
Sushis ou porc sauté au gingembre ? Sashimi ou nouilles au beignets de tofu ? Entre le classique et le typique, il ne faut PAS choisir. Entrez chez Enishi, là-bas on sert aussi bien les puristes que les « old school ». Tout y est : sashimis, sushis et consorts mais aussi nouilles et plats cuisinés des nippon-maniaques. De quoi mettre d’accord toutes vos fringales.
Faites claquer vos baguettes et faufilez-vous dans la rue tranquille d’Argenteuil, loin des longues files d’attentes de la rue Saint-Anne. Poussez la porte de la petite cantine nippone Sanukiya, alias le temple de l’udon. Inclinez-vous, parce qu’ici les nouilles blanches à la farine de blé sont vénérées. A table ou au comptoir, vous allez peaufiner votre udon-mania. Bon slurpage.
Parfois, la simplicité peut être épatante, voire époustouflante. Avec ses solides chefs cuisto, Clément Nguyen et Masumi Tao, le bistrot japonais Tsubamé émoustille les adeptes de la gastronomie nippone. Pour la pause dej’, c’est ode au bento, à déguster sur place ou à emporter. Le soir, c’est open-izayaka alias les tapas nippones. Allez, prenez place à la table en bois, succombez au délicat poulet teriyaki et salivez devant la vaisselle japonaise chic.
Ahuuuuuum… Non, Zen n’est pas un énième centre de yoga tout blanc. A l’inverse, ce resto joue le domino des couleurs acidulées, histoire de donner un coup de boost à la table japonaise traditionnelle. Et entre porc tonkatsu, chirashis et autres plats authentiques, on ne sait plus où piquer d’la baguette.
Répétez après nous : O-K-O-N-O-M-I-Y-A-K-I. Vous voulez un mémo pour le retenir ? Pensez à une crêpe fondante, garnie de crevettes, de seiches ou de tempura fondante, abondante… Ou pensez à Okomusu la nouvelle cantine made in Osaka du 3eme que vous allez bientôt squatter.
On est sous le choc, on vient d’apprendre que les tapas ne sont pas fidèles. Elles ont quitté l’Espagne pour le 5ème et ont migré chez Léngué (les fourbes se sont maquées avec les Japonais dans notre dos). D’abord à Tokyo et maintenant dans vos assiettes. Et au menu du soir chez Léngué, on y sert que les meilleures : tataki de bœuf, croquettes de potiron, crevettes panées, maquereau mariné… Succombez.