
(...) D’entrée de jeu, il est possible de diviser tous les genres de bonheur et de souffrance en deux grandes catégories : mentale et physique. Des deux, c’est l’esprit qui exerce la plus grande influence sur la plupart d’entre nous. A moins d’être gravement malade ou privé du nécessaire, notre condition physique joue un rôle secondaire dans la vie. Si le corps est content, pratiquement nous l’ignorons. L’esprit cependant enregistre le moindre événement, aussi infime soit-il. Nous devons donc consacrer nos efforts les plus sérieux à instaurer une paix mentale.
Bien que limitée, ma propre expérience m’a montré que le plus haut degré de tranquillité intérieure venait du développement de l’amour et de la compassion.
Plus nous nous soucions du bonheur des autres, plus notre propre bien-être s’accroît. Cultiver un sentiment de cordialité et de proximité chaleureuse envers les autres met automatiquement l’esprit à l’aise. Cela aide à dissiper les craintes ou l’insécurité que nous pourrions nourrir, tout en nous donnant la force de faire face aux obstacles que nous rencontrons. C’est la source ultime de la réussite de la vie. (...)
Extrait du livre
la compassion & l’indivdu, DalaÏ Lama