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La biodynamie, qu'est-ce que c'est ?
Biodynamie, dit comme ça, ça fait un peu nom de super-héros écolo. Et c’est vrai que c’est un mot qu’on ne croise pas à tous les coins de rue ; ce qui est dommage. Parce que la biodynamie, au même titre que l’agriculture bio ou encore la permaculture, sont des méthodes de culture qui gagnent de plus en plus de terrain dans l’art de faire les choses bien. Et c’est tant mieux. L’idée ? Prendre complètement la Nature en compte, en faisant attention aux compatibilités entre les plantes, à leur rythme, à leur manière de fonctionner, pour des produits plus vrais et de qualité. Bref, ce n’est pas nous qui commandons la Nature, mais elle qui nous montre comment faire. Et ça change tout.
Le B - A - BA du bio
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Bio
Abréviation courante de “biologique”, que l’on retrouve dans nos produits du quotidien en sachant que c’est bien, mais sans trop savoir ce que c’est en détail. Un produit “bio” suit un processus de développement durable, a été obtenu sans pesticides ni autres éléments dangereux pour la santé et la planète. Tout est organisé selon un cahier des charges spécifique. C’est donc mieux pour la Nature et pour nous. -
Biodynamie
Pratique qui considère les exploitations agricoles comme de véritables organismes vivants. On apporte à la Terre les nutriments naturels dont elle a besoin, on prend en compte l’influence du Soleil et de la Lune, on prend soin des sols comme on prendrait soin de notre corps. -
Permaculture
Méthode d’agriculture qui consiste à cultiver en s’inspirant du vrai rythme de la Nature, des interactions entre les plantes et du système écologique “dans son jus”. Exemple typique : les plantes poussent où elles veulent, comme elles veulent. Bref, c’est toujours produire, mais sans rien brusquer, comme en biodynamie.
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Comment s'y retrouver ?
Oui, bon, c’est bien beau de vouloir changer le monde, mais encore faut-il y comprendre quelque chose. Et pour s’y retrouver dans tous ces labels en pagaille qui tchatchent avec les techniques top-secrètes, on aurait souvent besoin d’aide. Ça tombe bien, ceci dit : on vous a tout déblayé en-dessous, avec l’aide des experts de chez Weleda, la marque pionnière de la cosmétique bio, qui en connaissent un rayon sur le sujet.
Regardez, pour être sûr d’acheter des tomates ou des yaourts bio, vous traquez un petit dessin bien connu : celui de l’Agriculture Biologique (le gros logo AB en blanc sur fond vert). La réglementation ne rigole pas : le produit doit être composé d’au moins 95 % d’ingrédients issus du mode de production biologique. Si les taux sont entre 70% à 94%, seuls les ingrédients issus de l’agriculture biologique seront affichés comme "bio". On a dit, ça ne rigole pas.
Mais en cosmétique, pas d’AB qui tienne, les logos sont différents, car les labels sont encore plus spécialisés, chacun selon ses règles. Un exemple : Natrue (dont Weleda fait partie avec plus de 230 autres marques), dont vous avez certainement déjà entendu parler. Il garantit un certain niveau de production dans la manière de cultiver, de tenir les jardins, de transformer les produits … qui est hyper rassurant pour les consommateurs. Il faut dire que comme il a été développé par les experts de la cosméto naturelle et bio, il fait les choses bien : ultra rigoureux, il certifie à la fois le côté naturel et biologique des produits. L’un ne va pas sans l’autre : un produit ne peut être bio sans avoir été d’abord naturel.
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Pourquoi il faut s’y mettre ?
On commence par la bonne ou la mauvaise nouvelle ? Bon, allez. La bonne nouvelle, c’est que le bio est un peu le futur de la planète. Mais la mauvaise nouvelle, c’est qu’on n’a plus trop le choix… Eh oui, souvenez-vous : vous avez peut-être vu passer des infos alarmistes éparpillées au fil de vos pages Facebook et autres articles qui se pointent en notifications sur votre portable ; par exemple, à partir du 2 août de cette année, toute la production mondiale demande des ressources qui ne se renouvelleront plus jamais. Il y a à peine 45 ans, ce moment arrivait...le 21 décembre. Très rassurant.
Vous avez peut-être aussi vu le film Okja, qui peint un portrait déprimant de ce que peut donner une ambition d’élevage contre-nature, ou le film Demain, qui nous informe sur toutes les évolutions possibles et encourageantes qui ne sont pourtant pas adoptées par le plus grand nombre. Bref, on a un petit peu fait comme si de rien était pendant des années, mais là, il s’agit d’assumer pour mieux agir.
D’ailleurs, on n’est évidemment pas les seuls à le dire : les deux meilleurs exemples à voir et à lire, ils viennent tous les deux d’un sage, un vrai, il s’appelle Pierre Rabhi et il a fait du sauvetage de la planète sa principale mission. D’ailleurs, il a débarqué de son Algérie natale pour s’installer dans une ferme en Ardèche où il prône un mode de vie et de culture sans pollution ni danger pour la Nature. Sa vidéo “L’agroécologie peut sauver la planète”, par exemple, est un pur concentré de discours humaniste et rassurant.
Pierre Rabhi
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En quoi et de quoi est-on responsable ?
Vous ne voyez pas très bien ce que vous pouvez faire ? Alors essayez quelque chose de tout simple : allez examiner votre salle de bains. Vous avez des produits avec des parabens, des sels d’aluminium, des emballages non biodégradables ? On parie que oui. Un peu comme tout le monde, en fait. A l’échelle perso, c’est très facile de commettre des petits écarts qui n’arrangent pas la situation, sans forcément le vouloir et surtout sans forcément le savoir… Et on a besoin que les marques s’y collent et nous proposent des produits compatibles avec le développement durable. Selon une étude menée en 2016, un produit cosmétique sur deux contient “au moins une substance indésirable”. Pas facile de s’y retrouver et de faire les bons choix.
1 produit sur 2 contient "Au moins une substance indésirable" (2016)
Mais ce qui est bien, c’est que les consommateurs sont de plus en plus attentifs à ces petites choses et nous devenons petit à petit des spécialistes de l’affaire : en 10 ans, la consommation de produits bio a progressé de 278%. Ce chiffre, en plus d’être déjà hyper encourageant, ne peut que progresser : consommer bio, ce n’est pas être un “bobo” un peu bizarre qui ne fait que manger des graines et se laver au savon noir en étudiant le cosmos.
278
En 10 ans, depuis 2007, la consommation de produits bio a progressé de 278%.
C’est un mode de consommation qui touche une population de plus en plus large, concerne de plus en plus de domaines : ça avait commencé par la food, mais ça s’étend maintenant à la beauté, aux textiles bio, aux vacances écolo, à la pratique du yoga/méditation... C’est une véritable tendance de fond, qui tend à devenir un mouvement global et général.
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C’est bien beau tout ça, mais...
Ok, donc si on résume un peu : la planète n’est pas très bien barrée, certaines agricultures empirent sa situation, mais il existe des techniques de culture comme la biodynamie qui ont fait leurs preuves et visent à préserver l’Homme et la Nature. Ca tombe bien, ça correspond à nos attentes qui deviennent petit à petit des exigences. Mais faire du bio, c’est faire face à beaucoup, beaucoup de contraintes, d’investissements et d’efforts. C’est d’ailleurs ce que nous a détaillé Andrea Horn-Straub, experte en botanique, quand on l’a rencontrée au milieu des jardins Weleda en Allemagne. Un petit schéma pour résumer : il faut 3 ans pour convertir une terre (et oui, c’est déjà long!) puis, à partir de là, en moyenne 2 à 3 ans pour concevoir un nouveau produit Weleda.
Le bio, un processus long
C’est sûr : les rythmes sont longs, c’est un engagement fort. Les contraintes peuvent être nombreuses, que ce soit par rapport à la disponibilité des matières premières de qualité, ou par rapport aux formulations. Ce qui explique pourquoi certaines entreprises continuent à ne pas s’y mettre. Genre flemme aigüe. Mais beaucoup de marques se faufilent du “bon” côté. Certaines poussent même l’engagement plus loin en s’appuyant sur les principes de la biodynamie depuis leurs débuts.
En termes d’exemples flagrants de cosmétique naturelle et bio, dites-vous que depuis plus de 95 ans (quand même), Weleda s’engage à défendre le naturel avant tout, en ayant une approche globale de l’humain : pas étonnant que le nom Weleda soit d’ailleurs celui d’une prêtresse celtique qui guérissait les gens grâce à sa connaissance des vertus curatives des plantes … 95 ans, à force, ça finit par compter.
Dans leurs jardins, les chiffres font rêver : on y trouve plus de 1000 espèces différentes, diverses espèces d’oiseaux qui viennent de s’installer, près de 60 jardiniers qui y travaillent et récoltent à la main 3 tonnes de fleurs, sont toutes cultivées dans le respect de la Nature. Bref, c’est un peu un havre de paix en raccord complet avec les mécanismes naturels : en plus d’enrichir les sols minutieusement, on y cultive les plantes sans aucun pesticide ni produit chimique, on les observe, on les laisse évoluer à leur rythme, on se renseigne sur leurs vertus médicinales, et ça se ressent dans les produits.
C’est dans ce rituel que sont cultivées les plantes médicinales présentes sous forme d’extraits dans la composition des produits Weleda, comme la camomille. Et pour le reste (puisque l’Allemagne n’est pas vraiment le lieu idéal pour faire pousser des fruits exotiques), Weleda fait aussi appel à des partenaires engagés à travers le monde pour certaines de ses plantes phares de qualité biologique : citrons, roses, onagre ou encore grenades… Cette dernière, au coeur de leur gamme best-seller, commence par se dorer la pilule en Turquie, où elle est transformée en huile précieuse qui entre dans la composition de produits cultes de la gamme du même nom, qui font du bien à votre peau grâce à leurs vertus régénératrices et antioxydantes. Pour découvrir toute la gamme, c’est par ici :
Vous pouvez également suivre leur voyage en regardant la petite vidéo ci-dessous :
Au fur et à mesure, l'agriculture novice régresse, on voit le bio éclore, se populariser et se glisser dans tous nos choix. En beauté et ailleurs. Ca, ça fait du bien à la Nature. Et à nous aussi
Si vous voulez en savoir plus
Weleda organise une conférence intimiste avec des experts !
Autour d'une table conviviale, vous pourrez poster toutes vos questions, les bêtes et les saugrenues, partager vos habitudes, tester les innovations de la salle de bain, croquer des p'tits fours et repartir avec un tote-bag (eco-responsable) garni de goodies. Juste 20 places !