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Paris la nuit

Paris la nuit, les histoires qui font peur


Un paris un peu
moins effrayant ?
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La studette que vous n’auriez jamais louée
Le mort-vivant du 9e
L'homme qui se prenait pour Superman
Atrocement bon
Le jour où il aurait fallu prendre le bus
Une maison pour friponnes
Le tueur de grand-mères
Un prodigieux cadavre
Pire que dans le Père Noël est une ordure
Supplices en plein air
La vraie histoire du fantôme de l’Opéra
La bascule à charlot
Une balle dans l'épaule
L’étrange Noël d’Adrien Doué

Balade effrayante dans Paris

Éteignez les lumières et baladez-vous avec la loupiote à la recherche des icônes mystères : scrollez sur la carte du nord au sud et d’est en ouest et découvrez les 14 histoires les plus effrayantes de notre bon vieux paris.
Tremblez, Parisiens, tremblez !
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La studette que vous n’auriez jamais louée


Le prix du mètre carré dans le 1er arrondissement ? 10 800 euros.
Si Alix la Bourgotte avait su ça en 1420, elle aurait peut-être davantage apprécié sa cage de pierres d’1 mètre sur 2.

La courageuse nonne de l’église des Saints-Innocents a passé 46 ans dans son placard creusé dans une façade de la rue Saint DenisEt volontairement : les nonnes du XVe siècle choisissaient souvent la réclusion ad vitam pour honorer leur foi et prier sans encombre. Malgré tout, avec un peu de wifi, ça aurait sans doute été plus vivable.

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2 rue Saint-Denis, Paris 1er

Le mort-vivant du 9e


Pour vous, rue Helder, c'est juste une chaussée voisine de l'Opéra Garnier. Ça sent bon la magie parisienne, le touriste qui n'avance pas vite et les emplettes. He bien on voit que vous ne connaissez pas Louis, le faux-défunt du 9e.

Un jour, le jeune homme abdique. Il décide d'en finir et se pend avec le cordon de la sonnette de son logis. La police rapplique et rend un rapport formel : Louis est bon pour la morgue. Mais, une fois sur place, un médécin note une « certaine contractabilité dans les muscles du visage » du jeune homme. Louis revient en fait à la vie 2 heures après... et se rendort pendant 48h pour se remettre de ses émotions. Et dire qu'il était à deux doigts de passer sous autopsie.

 

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9 rue Helder, Paris 9e

L'homme qui se prenait pour Superman


Frantz Reichelt avait un but dans la vie : prouver les mérites de son parachute inspiré des chauves-souris.

En 1912, il décide de prendre son courage à deux mains. Il alerte les journalistes et grimpe au premier étage de la Tour Eiffel. Une caméra le filme et les curieux le regardent d’en bas. Cet homme va-t-il voler ? Après 40 secondes d’intense réflexion, Frantz le casse-cou saute dans le vide et s’étale comme une crêpe au sol. 20 cm de trou dans le goudron : c’est tout ce qu’il laissera en souvenir. 

 

Tour Eiffel, Champs de Mars, Paris 7e

Atrocement bon


À la fin du XIVe siècle, le pâtissier de la rue des Marmoussets était reconnu dans toute la capitale pour ses petits pâtés atrocement bons. On dit d'ailleurs que ses confections étaient le grand kiff du roi Charles IV.

Pour connaître le secret de cette recette succulente il aurait fallu demander au commerçant voisin, un honorable barbier, fournisseur officiel du pâtissier. Dedans, pas de cheveux, ni de poils, mais... de la chair humaine. Miam ! Après avoir égorgé quelques-un de ses clients malchanceux, il les refilait à son voisin pâtissier par une petite trappe.

C'est finalement un chien qui a trahi la manigance des deux compères en hurlant non-stop devant la boutique. Il attendait son maître (déjà transformé en pâté)... Ces échoppes glauques ont aujourd'hui disparu et sont désormais remplacées par l'hôpital de l'Hotel Dieu.

 

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Parvis de Notre Dame, Paris 4e

Le jour où il aurait fallu prendre le bus


Un vendredi soir de 1937, sur la ligne 8, un métro arrive sur le quai de la station Porte Dorée. Personne ne sort du wagon AB 356, mais 6 passagers grimpent à bord et découvrent une femme assise plutôt mal en point. Bon, très mal en point. Un poignard se loge dans la gorge de Laetitia Toureaux. Le crime parfait en somme. Les 6 malchanceux sont vite mis hors de cause, mais cette affaire judiciaire s’avère être un casse-tête macabre pour les enquêteurs. Même après  370 témoins interrogés, le mystère reste entier… Impossible de remettre la main sur ce meurtrier bien rodé. Avouez, vous ne prendrez plus le métro aussi relax qu’avant.

 

Boulevard Poniatowski, Paris 12e

Une maison pour friponnes


Louis XIV était loin d’être bonne pâte tous les jours. Un peu aigri sur les bords, il décida de parquer dans une “maison de force” les jeunes filles de bonnes familles, volages et frivoles, qualifiées de “perverses, paresseuses ou rebelles”. Une maison loin du faste de la cour, où s’entassaientt près de 150 "pensionnaires". Elles étaient ensuite envoyées en Amérique, où elles étaient alors livrées à elles-mêmes... Aie. Ce concept de maison avant la déportation, inspira l’Abbé Prévost pour sa Manon Lescaut. 

 

Boulevard de l'Hôpital, Paris 13e

Le tueur de grand-mères


En 1984, un monstre errait la nuit dans les rues escarpées de Montmartre. Son dada ? Braquer les grands-mères sans défense. Pas de pitié pour ces pauvres femmes : Jeanne, Anna, Suzanne, Iona, Alice, Mary et Maria ne pourront malheureusement plus en témoigner. Ligotées, étouffées ou littéralement fracassées, leurs dernières minutes ne sont pas très heureuses. Traqué sans relâche par les enquêteurs, le monstre de Montmartre se planque, mais finit par être attrapé 3 ans plus tard. Ouf. 

 

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Quartier de Montmartre, Paris 18e

Un prodigieux cadavre


Au XVIIIème siècle lorsque qu’une maladie se déclarait, il était souvent plus efficace de se rendre place Constantin que chez le médecin. Sur cette fameuse place, une fontaine bien étrange faisait l’objet d’un mythe tout particulier, et ce, depuis l’époque gallo-romaine. Un bail donc. Le rituel était d’une simplicité déconcertante : une gorgée et hop… votre choléra disparaissait.

En 1750 des petits curieux tentent de résoudre le mystère de cette fontaine miraculeuse et découvrent le cadavre d’une femme dans le réservoir… Alors, miracle ou pollution ? 

 

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Place Constantin Pecqueur, Paris 18e

Pire que dans le Père Noël est une ordure


En été, vous avez deux passe-temps : les mots croisés et les puzzles. En 1814, Charles Dautun, lui, opta pour un puzzle bien particulier.

À ce moment-là, la priorité de Charles, c’était l’argent. Alors il alla cogner à la porte de son frère Auguste pour un petit dépannage. Ce dernier refusa et Charles se mit en rogne au point d’assassiner son frérot. Il alla même jusqu’à le découper en rondelles et semer ses morceaux dans tout Paris. Ce n’est qu’un an plus tard que les bateliers du 4e repêchent la tête d’Auguste près du quai de la Corse. La police, elle, met peu de temps à reconstituer le puzzle du défunt mais l’histoire ne dit pas si tous les membres ont été retrouvés. Regardez où vous marchez...

 

6 quai de la Corse, Paris 4e

Supplices en plein air


Aujourd’hui, quand on se pointe au quai de la Tournelle, c’est pour bavarder avec le petit bouquiniste à moustache. Ou pour se moquer des touristes en bateau-mouche. Au XVIIIe siècle, on ne s’y rendait pas pour flâner tranquille. Vraiment pas.

Face au n°47, on assistait aux sévices publics d’un bourreau sur les élèves du pensionnat Miramion, une école religieuse pour jeunes filles. L’organisatrice ? La directrice, une espèce de Madame Mangin dans Princesse Sarah. Vous vous souvenez, cette mégère qui martyrisait la petite orpheline aux cheveux bleus. En tout cas, dans le monde réel et plus précisément en 1791, des femmes du quartier en ont eu assez. Sur un coup de chauffe, elles assiègèrent le pensionnat et délivrèrent les jeunes “miramiones”. Vengeance !

 

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47 quai de la Tournelle, Paris 5e

La vraie histoire du fantôme de l’Opéra


À côté de lui, Quasimodo était beau-gosse.

Lui, c’est Ernest, un pianiste qui faisait des nocturnes en ré mineur au conservatoire de la rue Pelletier avec sa fiancée. Un soir de 1873, où tous les deux s'exerçaient, un incendie se déclara et ruina l’ensemble du bâtiment.

La fiancée succombe. Ernest survit, brûlé, dévisagé, veuf et inconsolable. Il file alors se cacher dans les sous-sols de l’Opéra Garnier et y reste jusqu’à sa mort. Son corps n’ayant jamais refait surface, on dit de sa dépouille qu’elle fût assimilée à celles des communards et de son âme qu’elle squatte encore la loge n°5. Vous savez quelles places booker pour votre prochaine sortie Ballet maintenant.

 

Opéra Garnier, Paris 9e

La bascule à charlot


Quel est le point commun entre Dark Vador et la Guillotine ?
Chacun a eu son moment de gloire au cours de l’année 1977.

Quand le père de Luke remettait à la mode les djellabas, la célèbre trancheuse de tête accomplissait sa dernière mission en privée, dans une prison au coeur du 13e. Mais, avant cela, c’était à l’angle de la rue d’Arago qu’on tranchait des têtes devant les regards habitués des Parisiens. Le dernier en date, Jacques Mécislas Charrier, en fit les frais pour avoir attaqué un train et tué un policier. Bref, on connaît plus sympa comme réu de quartier.

 

13 boulevard d'Arago, Paris 13e

Une balle dans l'épaule


Les vaudevilles, pendant la Monarchie, c’était du sérieux. Rien à voir avec nos espionnages en deux-deux sur facebook. Prenez l’histoire de Mme La Marquise de Nesle. En 1718, elle fricotait avec le Duc de Richelieu. Mais le Duc ne se contentait pas de ses beaux yeux, il se glissait aussi de temps à autres dans les draps de la vicomtesse de Polignac.

Jusqu’au jour où les deux femmes découvrent le pot aux roses et décident de se disputer les faveurs du Duc. Une conversation civilisée ? Non, un duel au pistolet, en plein milieu du 16e. La Polignac blesse la Marquise à l’épaule et déclare, le coup porté, : “Je devrais lui brûler la cervelle et lui manger le coeur”. Quelque peu secoué, le Duc quitte les deux femmes et se met en partenariat domestique avec une autre Lady. Ah les hommes…

 

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Les Invalides, Paris 7e

L’étrange Noël d’Adrien Doué


Ce qu'il ne fallait surtout pas faire le soir de Noël, en 1551 : aller à la Messe de Minuit, place Saint-Opportune. Une certaine Andréa en a fait l'amère expérience.

Sur le chemin de l'église, on l'attaque à coups de marteaux pour lui voler ses bijoux. Bilan ? Andréa meurt sous les coups. Et le propriétaire du marteau, le serrurier Adrien Doué, passe Noël en cellule. Tout accuse cet homme qui, pourtant, réfute : il mangeait sa dinde pendant le crime. Et, même sous la torture, il ne passe pas aux aveux. Une tête-brûlée ? Alzheimer ? Non, juste un innocent et une enquête moyenâgeuse.

Ce n'est que 20 ans plus tard que deux autres hommes avouent avoir tué Andréa à l'aide d'un marteau dérobé chez... le serrurier.

 

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3 Place Saint-Opportune, Paris 1er